Burkina Faso : Sous la houlette du Président Ibrahim Traoré, le sport et les loisirs érigés en moteurs du développement national

Dans une dynamique politique portée par la vision du Président Ibrahim Traoré, le sport et les loisirs se dessinent aujourd’hui comme des moteurs essentiels du développement au Burkina Faso. Cette volonté se matérialise concrètement avec l’ouverture officielle, le 10 avril 2025 à Ouagadougou, des assises nationales du sport et des loisirs, un événement d’envergure lancé par le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. En présence de plusieurs membres du gouvernement, d’acteurs du monde sportif et de partenaires clés, cette rencontre s’inscrit dans une démarche stratégique qui vise à repenser le secteur pour en faire un levier de progrès social, économique et culturel.

Sous le thème évocateur « Développement du sport et des loisirs dans un contexte de reconquête du territoire », ces assises nationales s’attachent à démontrer que, même dans un climat marqué par l’insécurité, le sport peut devenir un outil puissant de résilience. Le gouvernement entend y puiser des solutions concrètes à travers quatre axes majeurs : la modernisation des infrastructures sportives et de loisirs, la structuration d’une économie sportive créatrice d’emplois, l’émergence d’une nouvelle génération de talents, et enfin, la démocratisation de la pratique sportive comme vecteur d’inclusion et de santé publique.

Dans son discours, le Premier ministre a souligné que le sport dépasse la simple notion de distraction. Il est, selon lui, le miroir de la vitalité d’un peuple et un ciment pour la cohésion sociale. En appelant à un sursaut collectif, il a insisté sur l’importance d’une gouvernance participative, intégrant aussi bien les institutions étatiques que les fédérations, les collectivités locales, les organisations de la société civile, les médias et les citoyens eux-mêmes. Ce changement de paradigme vise à libérer le potentiel du sport comme catalyseur de transformation nationale.

À travers ces assises, le gouvernement burkinabè affirme donc son ambition de bâtir une véritable politique sportive et de loisirs, structurée, inclusive et durable. Plus de 350 participants, issus des 13 régions du pays, se pencheront sur des recommandations concrètes, dont le suivi sera rigoureusement assuré par le ministère en charge des Sports. Ce rendez-vous marque une étape décisive vers l’intégration du sport au cœur de la stratégie nationale de développement, en écho à la vision présidentielle d’un Burkina Faso uni, résilient et en mouvement.

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Abdoul NANEMA