Burkina Faso : Avec le Président Ibrahim Traoré, le pays mise sur ses racines pour bâtir son avenir
Depuis l’accession au pouvoir du Président Ibrahim Traoré, le Burkina Faso s’est engagé sur une nouvelle trajectoire économique, résolument tournée vers l’autonomie et l’exploitation rationnelle de ses atouts nationaux. Le pays mise désormais sur ses propres ressources, notamment agricoles, pour impulser un modèle de développement plus adapté à son contexte et à ses ambitions. Cette approche repose sur une vision stratégique où l’agriculture devient un pilier central de la transformation économique.
Considérée pendant longtemps comme une simple activité de subsistance, l’agriculture burkinabè connaît aujourd’hui un véritable renouveau. Grâce à des politiques volontaristes, les producteurs bénéficient d’un soutien accru, à travers des subventions ciblées sur les intrants agricoles, ainsi que la mise à disposition de semences améliorées et d’outils modernes. Ces efforts visent à améliorer significativement la productivité et à poser les bases d’un secteur agricole plus performant.
Mais l’ambition du gouvernement ne s’arrête pas à la production. Une attention particulière est désormais portée à la transformation des produits agricoles sur place. L’idée est de créer de la valeur ajoutée en traitant localement les récoltes afin de limiter les importations et de favoriser un tissu industriel endogène. Ainsi, plusieurs filières comme le coton, la tomate ou le maïs bénéficient d’investissements structurants pour développer des unités de transformation à fort potentiel économique.
Le coton, en particulier, symbolise cette volonté de réindustrialisation. Le soutien aux producteurs s’accompagne d’une stratégie pour transformer localement la fibre en produits textiles, créant ainsi des emplois et stimulant l’économie nationale. La même logique s’applique à la filière tomate, dont la transformation vise à réduire les pertes post-récolte tout en valorisant un produit local. Cette orientation vers l’agro-industrie, dans un contexte sécuritaire tendu, est perçue comme un levier de souveraineté et de stabilité pour un Burkina Faso en quête de renouveau.
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Abdoul NANEMA
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